Aidants

Cette permanence est mise à disposition des familles qui souhaitent échanger avec un psychologue de manière anonyme et gratuite.  

Permanences assurées par la Maison des familles et de la parentalité 

Jeudis de 16h à 18h au 06 78 42 65 48 

Le mandat de protection future permet la désignation à l’avance de la personne en charge de la protection d’une personne en cas de perte d’autonomie. 

La capacité d'une personne à rédiger un testament est étroitement liée à son degré d'autonomie. Si une personne est sous tutelle, cela signifie qu'un juge a reconnu qu'elle n'est plus en mesure de gérer seule ses affaires, y compris de rédiger un testament. 

Généralement, une personne sous tutelle ne peut pas rédiger seule un testament valide pour ces raisons : 

• Altération des facultés : La tutelle est mise en place lorsque les facultés mentales d'une personne sont altérées de manière durable. Cela signifie qu'elle peut avoir des difficultés à comprendre la portée de ses actes, y compris la rédaction d'un testament. 
• Protection de la personne : La loi vise à protéger les personnes sous tutelle en s'assurant que leurs décisions sont prises dans leur intérêt. Rédiger un testament peut avoir des conséquences importantes sur le patrimoine de la personne et sur le sort de ses proches. Il est donc nécessaire de s'assurer que cette décision est prise de manière éclairée et sans influence indue. 

Exceptions possibles :

Dans certains cas très particuliers, et sous certaines conditions très strictes, il peut être possible pour une personne sous tutelle de rédiger un testament. Il faudra alors obtenir l'autorisation du juge des tutelles et apporter la preuve que la personne est en mesure de comprendre la portée de son acte. 

Si la personne sous tutelle décède sans avoir pu rédiger de testament valide, c'est la loi qui déterminera l'ordre de succession et la répartition de son patrimoine.

Les héritiers légaux auront vocation à hériter. 

La capacité d'une personne sous tutelle à rédiger un testament est fortement limitée. Il est donc essentiel de se rapprocher d'un avocat spécialisé en droit de la famille ou d'un notaire pour obtenir des conseils personnalisés sur votre situation.

La question des obligations d'un enfant envers ses parents, en particulier lorsqu'ils sont en situation de handicap, est complexe et dépend de plusieurs facteur:

• Le degré de dépendance du parent : Plus le parent est dépendant, plus les besoins d'assistance peuvent être importants. 
• Les ressources de l'enfant : Les capacités financières de l'enfant jouent un rôle déterminant dans l'étendue de son aide possible. 
• Les relations familiales : La qualité de la relation entre l'enfant et le parent peut influencer l'engagement de l'enfant. 
• La législation en vigueur : Les lois sur l'obligation alimentaire varient d'un pays à l'autre. 

En général, la loi reconnaît une obligation alimentaire des enfants envers leurs parents. Cela signifie que les enfants ont le devoir de contribuer à l'entretien de leurs parents dans le besoin. 

Cependant, cette obligation n'est pas absolue et est appréciée au cas par cas par le juge. Plusieurs critères sont pris en compte : 

Les ressources de l'enfant : Un enfant ne peut être contraint à s'appauvrir pour aider ses parents. 

Les ressources du parent : Si le parent dispose de ressources propres ou d'autres proches en mesure de l'aider, l'obligation de l'enfant peut être réduite. 

Les besoins du parent : L'étendue de l'obligation dépend des besoins spécifiques du parent. 

Il est important de noter que l'obligation alimentaire est réciproque. Les parents ont également des obligations envers leurs enfants, notamment celle de les élever et de les éduquer. 

Renseignements auprès de la Maison du Droit et de la Justice