Caffin (avenue) (depuis 1884, autrefois avenue du Château)
Ingénieur agronome, Henry-Pierre Caffin dit d'Orsigny (1781-1870) contribua à la fondation de l’école de Grignon (Yvelines) devenue Institut national agronomique. Il était propriétaire de 470 hectares de terres à La Varenne où il cultivait la betterave à sucre. Il avait aussi fait construire différents établissements (sucrerie, féculerie, fabrique de tuiles et de briques).
Vers 1860, il fit bâtir l'église Saint-Hilaire sur ses propres deniers, prenant également à sa charge tous les frais du culte, ce qui lui vaudra, avec la construction du presbytère et des écoles, d'être fait chevalier de la Légion d'honneur par décret du 4 avril 1863.
Quand il décida de lotir, il fit viabiliser les rues avec du macadam. C'était une première en France ! Et l'un de ses employés, Ballaison, inventa à cette occasion le rouleau mécanique. (Voir avenue du Château)
Camille-Desmoulins (rue)
Avocat et homme politique, Camille Desmoulins (1760-1794) participa activement au mouvement révolutionnaire, notamment à travers des écrits dans ses propres journaux : Les Révolutions de France et de Brabant et Le Vieux Cordelier. Il fut guillotiné avec Danton.
Camus (villa)
Capitaine-Charton (rue du) (depuis 1918, autrefois allée Sainte-Hyacinthe)
Cet instituteur de l'école de La Varenne est mort pour la France pendant la Grande Guerre sur le front d'Orient. Ce sont ses collègues qui ont demandé que lui soit ainsi rendu hommage.
Camille Pissarro vécut allée Sainte-Hyacinthe de 1863 à 1866.
Caporal-Peugeot (rue du) (depuis 1930, autrefois rue de l'Union)
Jules-André Peugeot, futur instituteur de vingt-et-un ans, fut le premier tué de la guerre 1914-1918, le 2 août 1914, trente heures avant la déclaration officielle. Il effectuait son service militaire dans le Territoire de Belfort et surveillait la frontière franco-allemande.
Carnot (avenue) (depuis 1884, autrefois rue Léon)
Carnot (place)
La famille Carnot s'illustra au XIXe siècle dans la politique et les sciences. Lazare (1753-1829), mathématicien, connut une brillante carrière politique avant d'être exilé par la Restauration comme régicide. Son fils Sadi (1796-1832) étudia la thermodynamique. Hippolyte (1801-1888) fut ministre de l'Instruction publique en 1848. Enfin Marie François Sadi, dit Sadi Carnot (1837-1894), élu président de la République en 1887, mourut assassiné.
Caroline (villa)
Avant l'hommage rendu à Miss Cavell, exécutée par les Allemands en 1915, la rue qui porte son nom s'appelait, de part et d'autre de la rue d'Algérie (devenue la rue Jules-Ferry), la rue Floride et la rue Caroline. La villa Caroline a donc gardé le nom de cet État des États-Unis.
Carpeaux (rue) (depuis 1911 pour la partie située entre l'avenue du Centenaire et l'avenue Didier, appelée autrefois rue Edmond)
Sculpteur et peintre, Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875) est l'auteur de deux œuvres majeures : La Danse, qui orne la façade du Palais Garnier, et Le triomphe de Flore, sur l'une des façades du Louvre.
Casenave (île) (depuis 1935)
Antoine Casenave, député à l'assemblée législative, acquit en 1807 le château des Rets à Chennevières. L'un de ses descendants, Maurice Casenave (1850-1935), fut diplomate en Grèce, au Japon, en Allemagne, aux Etats-Unis, au Brésil et ambassadeur de France en Chine. Il termina sa carrière avec le titre de ministre plénipotentiaire. En 1963, année de la mort de son épouse, sa fille habitait toujours le château des Rets.
Cèdres (rue des)
Centenaire (avenue du) (depuis 1889, autrefois rue François à Champignol)
Elle porte ce nom depuis 1889, pour célébrer le centenaire de la Révolution française.
Cerutti (allée)
José Antonio Cerutti (1738-1792), jésuite né à Turin, embrassa les idées nouvelles, prononça l'oraison funèbre de Mirabeau et siégea à l'Assemblée législative.
Chaigneau (rue) (depuis 1894, autrefois rue Nouvelle)
Par testament du 23 septembre 1892, ce bienfaiteur du quartier a fait un legs de 2 000 francs chacun au Bureau de bienfaisance, à la Caisse des écoles et à la Société de secours mutuels de Saint-Maur.
Chalets (impasse des)
L'avenue des Chalets est devenue la rue de Sévigné.
Champagne (rue de)
Le commerce avec la Champagne a longtemps été très actif. C'est par le bac de Chennevières, puis par le pont, que passaient les marchandises sur lequel l'octroi était appliqué.
Champignol (place du marché de)
Champignol (quai de)
Le nom de cet ancien lieu-dit a connu de nombreuses variantes : Champigne, Champigniel, Champigot, Champignot, Champigneau. On ne sait si ce nom désigne "un domaine plat et ouvert" ou tout simplement un petit Champigny. Deux fermes, la ferme de Champignol et la ferme du Trou (dite du Petit Mesnil), ainsi qu'une chapelle dédiée à saint Nicolas, patron des mariniers, figurent sur les cartes anciennes.
Champigny (boulevard de) (depuis 1880, autrefois chemin de grande communication de Créteil)
Champigny (îles de)
Ce boulevard borde la rue Viala qui marque la limite est du parc du château. Il porte le nom de notre voisine, Champigny, qui resta longtemps un petit village renommé pour son vin et connut les horreurs de la guerre, en particulier celle de Cent ans : en 1420, le jour du Vendredi saint, les Armagnacs brûlèrent et massacrèrent les habitants.(Voir rue Viala)
Champ-Renié (rue du)
Ce lieu-dit du quartier de La Pie figure sur le terrier de 1682. Il doit peut-être son nom à Renyé, l'un des derniers moines de l'abbaye de Saint-Maur qui fut chanoine en 1536.
Mais comment ne pas évoquer aussi Nicolas Renyé, carrier dans le bois de Vincennes, accusé d'avoir tenu des propos avilissants sur la République, et guillotiné à l'âge de 32 ans ?
Chanzy (avenue) (depuis 1884, autrefois rue de Paris à Saint-Hilaire)
Le général Alfred Chanzy (1823-1883) commanda l'armée de la Loire pendant la Guerre de 1870, s'illustra dans la conquête de l'Algérie dont il fut gouverneur, avant de devenir ambassadeur en Russie.
Dans cette rue, au n°3, les sœurs de la Sainte-Famille, dont le siège se trouvait à Villefranche, dans l'Aveyron, ouvrirent une école au XIXe siècle.
Chapelle (impasse de la)
La chapelle d'Adamville fut édifiée en 1850 par Jacques-François Adam pour sa famille et les habitants du quartier. Agrandie au début du XXe siècle, elle devint paroisse.
Chappelier (rue) (depuis 1884, autrefois rue Traversière Didier)
Charles-de-Gaulle (avenue) (depuis 1963, autrefois avenue de la Mairie)
Charles-de-Gaulle (place) (depuis 1963, autrefois place de la Mairie)
Officier pendant la première guerre mondiale, Charles de Gaulle (1890-1970) appela les Français à poursuivre le combat le 18 juin 1940. Il s'imposa ainsi comme chef de la France libre. Élu président de la République en 1958, il démissionna en 1969. Il écrivit ses Mémoires de guerre.
Charles-Péguy (avenue) (depuis 1973, autrefois avenue de Verdun)
Le passage à niveau de la Guillotine a été supprimé en 1972, ce qui a définitivement séparé l'avenue de Verdun en deux parties. Après avoir décidé, le 3 novembre 1972, de donner à cette rue le nom d'Oradour-sur-Glane, ville martyre et filleule de Saint-Maur, le conseil municipal se ravisa le 23 février 1973, et la baptisa du nom de celui dont on fêtait, cette année-là, le centenaire de la naissance.
Charles Péguy (1873-1914), écrivain, poète, polémiste et essayiste, profondément mystique, fut tué dès le début de la Bataille de la Marne.
Charles-VII (avenue)
Fils de Charles VII et Isabeau de Bavière, Charles VII (1403-1461) fut roi dès 1422. Il bouta les Anglais hors de France avec le secours de Jeanne d'Arc qui le fit sacrer à Reims en 1429.
Dans cette rue, au numéro 4, vécut Raymond Radiguet.
Château (avenue du)
La ferme du Grand Mesnil deviendra le château d'Henri-Pierre Caffin, lotisseur de la commune. Elle était située à cet endroit, entre la rue Saint-Hilaire et la rue Kléber. Le château a été détruit en 1933.
(Voir avenue Caffin)
Château-de-Condé (impasse du)
Château-de-Condé (rue du)
Le château fut construit sur la colline du Vieux Saint-Maur sur ordre de l'évêque Jean du Bellay. Achevé en 1543, il fut le théâtre de fêtes magnifiques. Catherine de Médicis s'en porta acquéreur en 1563 et le transforma totalement. A sa mort, le château passa aux mains de la famille des Condé et l'on y mena une vie de cour fastueuse à laquelle s'ajoutaient les plaisirs de la chasse dans la plaine giboyeuse de La Varenne.
A la Révolution, il sera vendu comme bien national et détruit. Le buste de François Ier, qui ornait le fronton, est aujourd'hui au Louvre. (Voir avenue de Condé, quais du Parc et du Petit-Parc)
Chemin latéral de Saint-MaurL'appellation "chemin latéral" désigne à l'origine ces chemins qui longent la voie de chemin de fer et servent à la réalisation de la ligne Paris-Bastille. Ils deviennent communaux en 1860. En 1879, le chemin latéral de Saint-Maur au Parc devient la rue Alsace-Lorraine. Les autres garderont leur appellation jusqu'en 1919. Mais leurs noms créent la confusion, ce qui amène des protestations de la part des habitants et des commerçants. Alors les chemins latéraux du nord, de l'est et du sud deviennent respectivement les rues Rochambeau, Washington et La Fayette. Seul subsiste aujourd'hui le Chemin latéral de Saint-Maur qui court dans le quartier de Saint-Maur-Créteil.(Voir rue La Fontaine)
Chemin-Vert (rue du)
Cette voie emprunte un ancien chemin qui traversait la plaine pour mener au hameau de Port-Créteil.
Chennevières (avenue de)
Le vieux village, planté à 100 mètres d'altitude, domine la vallée de la Marne. Plusieurs châteaux et l'église Saint-Pierre, qui date du XIIIe siècle, attestent du passé de Chennevières. Ce mot, comme celui de Cannebière, signifie "lieu planté de chanvre". Mais c'est surtout de la vigne qui poussait alors sur les coteaux. D'ailleurs, une statue de saint Vincent, patron des Vignerons, a pris place dans l'église.
Chevalier (rue)
Chevallier (avec deux l) était le propriétaire principal des terrains de cette rue et semble donc lui avoir donné son nom. Mais le temps passa, et un l tomba, faisant ainsi référence à Michel Chevalier (1806-1879), économiste et libre-échangiste, directeur du journal Le Globe, qui fut l'un des artisans du traité de commerce franco-anglais de 1860. Il se prononça pour le percement du canal de Panama… et du tunnel sous la Manche.
Chevreul (rue) (depuis 1889, autrefois rue du Port-de-Créteil)
Son nom ancien (identique au nom ancien de la rue du Pont-de-Créteil actuelle dont elle était d'ailleurs un prolongement) indique qu'elle permettait de se rendre à ce lieu-dit situé à hauteur de la passerelle du Halage.
Eugène Chevreul (1786-1889), chimiste, fut directeur du Muséum d'histoire naturelle. On lui doit notamment une théorie des couleurs dont s'inspirèrent les néo-impressionnistes.
Christine (villa)
Cigale (impasse de la)
Cirque (avenue du)
Clark (impasse)
Clark était le propriétaire du terrain acheté par la ville en 1934 pour l'aménagement du square Saint-Hilaire.
Clément (rue)
Dom François Clément (1714-1793), bénédictin de Saint-Maur et historien, fut un des auteurs de l'Histoire littéraire de la France.
Une manufacture de sacs en papiers et de boîtes pliantes s'est installée dans cette rue en 1875. Elle employait 60 à 80 ouvriers et ouvrières et travaillait essentiellement pour les confiseurs et le commerce de l'alimentation.
Clos (avenue du)
Le clos est un terme agricole traditionnel désignant généralement un lieu où l'on fait paître les animaux. Rappelons que la ferme des Mûriers se trouvait non loin de là. (Voir boulevard des Mûriers)
Cluny (avenue de)
L'histoire de la célèbre abbaye bourguignonne a rejoint un moment celle de l'abbaye de Saint-Maur quand saint Mayeul, au Xe siècle, fut amené à réformer celle-ci. Il instaura plus solidement la règle bénédictine et affermit les possessions territoriales de l'abbaye avant de s'en retourner à Cluny.
Colette (rue)
Sidonie Gabrielle Colette (1873-1954), romancière, auteur, notamment, des Claudine et du Blé en herbe.
Colisée (avenue du)
Il ne s'agit pas de l'amphithéâtre de Rome, mais plutôt du Colisée de Paris situé entre les Champs-Élysées, l'avenue Matignon et la rue Rabelais, où l'on organisa, à partir de 1770, des courses de chevaux, des joutes nautiques, des bals, des feux d'artifice et des expositions de peinture. Cet établissement fut fréquenté notamment par la reine Marie-Antoinette. Rapidement délabré, le Colisée devait fermer ses portes en 1781 puis être démoli.
Colonel-Driant (rue du) (depuis 1930 dans sa totalité, autrefois une partie de la voie portait le nom de rue Henry)
Émile Driant (1855-1916), avait reçu le premier prix d'histoire au Concours général. Gendre du général Boulanger (qui avait été ministre de la Guerre) et officier sorti de Saint-Cyr, il s'illustra dans la bataille de Verdun où il périt.
Ce militaire écrivit une série de romans à succès sous le pseudonyme de Capitaine Danrit. Ces ouvrages de "science-fiction" décrivaient la guerre du futur.
Commandant-Guilbaud (avenue du) (depuis 1930, autrefois rue Françoise)
Aviateur, René Guilbaud, né en 1890, disparut en 1928 avec l’explorateur norvégien Amundsen alors qu'ils effectuaient des recherches en hydravion au pôle Nord pour porter secours aux rescapés de l’accident du dirigeable Italia.
Commandant-Rivière (avenue du) (depuis 1884, autrefois rue Francis-Garnier)
Henri Rivière (1827-1883), capitaine de vaisseau, prit et défendit la citadelle de Hanoï. Il périt dans la bataille de Lang Son, au nord du Viêt-nam, dans le Tonkin. Il écrivit des romans et des nouvelles.
Concorde (rue de la)
A la fin du XIXe siècle, l'avenue de l'Alma, entre le boulevard des Mûriers et le pont de Bonneuil, était sillonnée par un tramway à voie unique de la ligne Bonneuil-Concorde exploitée, comme la ligne Charenton-La Varenne par la Compagnie des chemins de fer de l'Est. Cette ligne, de près de 17 km de long, passait par Bonneuil, Créteil, Maisons-Alfort, Alfortville, Ivry, puis les quais de la Seine jusqu'à la Concorde. La fréquence était de vingt minutes.
Condé (avenue de)
Condé (impasse de)
La famille des princes de Condé s'était portée acquéreur en 1598 de la "seigneurie de Saint-Maur". Henri IV, la reine et le futur Louis XIII venaient y voir leurs cousins. Mais au XVIIe siècle, les Condé délaissèrent Saint-Maur pour Chantilly. (Voir rue du Château-de-Condé)
Condorcet (rue) (depuis 1930, autrefois avenue Michelet prolongée)
Cette voie borde le parc de la propriété Frot où a été construite l'école primaire supérieure de jeunes filles devenue le lycée Condorcet. Le manoir de la propriété est devenu l'école maternelle Cazaux.
Le marquis de Condorcet (1743-1794), philosophe, mathématicien, économiste et homme politique, fut l'auteur d'un plan d'organisation de l'instruction publique. Accusé comme Girondin et condamné à mort, il préféra le poison à la guillotine.
Convention (avenue de la) (depuis 1905)
Convention (square de la)
Cette assemblée révolutionnaire fonda la première République et gouverna la France de 1792 à 1795.
Coopération (avenue de la)
Coquelin (rue)
Constant Coquelin (1841-1909), acteur à la Comédie française, connut un succès égal à celui de Sarah Bernard. Il fut notamment admiré pour son interprétation du héros d'Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac. Il fut aussi administrateur du théâtre de la Porte Saint-Martin et fonda la maison de retraite des vieux comédiens à Couilly-Pont-aux-Dames, en Seine-et-Marne.
Cormorans (île des)
Cet oiseau sombre, excellent plongeur, vit habituellement sur les côtes. Mais il ne dédaigne pas nos rives de la Marne…
Corneilles (boulevard des)
Corneilles (villa des)
Le Bois des Corneilles est un ancien lieu-dit qui apparaît, comme le Bois des Moines, sur le plan de Cassini datant de 1736.
Coteaux (rue des)
Cousin (impasse)
Cousin (rue)
Étienne Jules Cousin, baron de Marinville, maire de Saint-Maur du 31 juillet 1837 au 27 mai 1843.
Il fut le premier à faire construire une mairie, le long de la rue du Four, sur le terrain de l'ancien cimetière proche de l’église Saint-Nicolas. Elle accueillait aussi l'école, le logement de l'instituteur et même une pompe ! Son inauguration donna lieu à un bal au bénéfice des pauvres.
Le baron améliora aussi les chemins, fit "mettre des poteaux indicateurs aux abords du bourg et porta de six à dix le nombre des réverbères avec lampes à huile." Ces heureuses initiatives lui valurent la reconnaissance et les félicitations du conseil municipal.*
* Galtier p. 110
(Voir avenue Marinville)
Créteil (boulevard de) (depuis 1880, autrefois chemin de grande communication)
Notre voisine, chef-lieu du Val-de-Marne depuis 1965, a connu un passé riche qu'illustrent encore le colombier et l'église Saint-Christophe. La propriété du maréchal Sérurier fut même, un temps, demeure des archevêques de Paris. Quant à son nom, il apparaît pour la première fois vers 850 sous la forme de Cristoilum, "la clairière de la crête".
Croix-Souris (place de la)
Ce lieu-dit est évoqué dès 1543 et la croix qui orne le fronton du café rappelle probablement une croix plus grande placée à ce croisement et qui, érigée en bois, devait régaler les souris…
Curie (avenue) (depuis 1906)
Pierre (1859-1906) et Marie Curie (1867-1934), tous deux physiciens, reçurent le prix Nobel de physique en 1903. Après le décès accidentel de son époux, Marie Curie poursuivit ses travaux et lui succéda à la Sorbonne, devenant ainsi la première femme titulaire d'une chaire en ce lieu. Elle découvrit la radioactivité et isola le radium, ce qui lui valut le prix Nobel de chimie en 1911.
Curti (avenue) (autrefois rue Boisseau)
Curti était un propriétaire du quartier.
Là se trouvait un petit rendez-vous de chasse, situé dans le parc du château, et qui appartenait donc au prince de Condé. Il disparut au XXe siècle.